effet du vent

un repere visuel sur la cible peu servir pour voir les changement de direction ou de force pour faire une comparaison avec d'autre repere plus pres mais pas au tir ,la lecture du vent au moment du tir doit se faire sur les premier 2/3 de la trajectoire ,

Pour la lecture au pas de tir, point de rubalise, ma longue chevelure suffit à me donner le top départ.  

jacquemet a écrit:3) Pour ton info, l'effet de Coriolis sur une trajectoire à moins de plusieurs kilomètres est tellement faible qu'en artillerie, lorsque les ordinateurs de tir n'étaient pas en dotation, on s'asseyait dessus tant qu'on ne tirait pas au moins à 15 km. C'est dire que ça ne vaut même pas le coup d'en parler quand on tire à la carabine.

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ben moi, mon logiciel  me donne 1/2 moa à 1500m....et 1,2 moa de dérive gyroscopique. soit presque 2 moa en tout. largement de quoi rater la cible.
tant qu'à faire je les intègre dans mon zéro.

karabiner a écrit:
pour l'effet du vent, il faut distinguer la théorie (cb constant, vent idem en force et direction). donc en théorie il faut regarder le vent près du pas de tir. un pas de tir qui est proche de la théorie c'est celui de Bisley...


pas évident du tout. mais plutôt que d'appliquer automatiquement des théories il est bien de s'interroger comme tu le fais.

ben justement, mes calculs montrent le contraire, non? c'est pourquoi je les soumets à votre sagacité, c'est parce que justement, cela va à l'encontre de ce qui est communément admis....

quand on fait des calculs avec un logiciel en prenant le cb constant ainsi que la force et la direction du vent on montre que pour une 168 grains en calibre .30 la dérive est des 2/3 quand ça souffle sur la premiere moitié du trajet seulement et du 1/3 quand ça souffle sur la derniere moitié... (par rapport à la dérive totale quand ça souffle sur tout le trajet)

sauf que la théorie c'est pas comme dans la vrai vie...

le vent n'est jamais constant en force et direction ni équivalent sur tout le trajet.

le cb diminue avec la vitesse de déplacement et le projectile est encore plus sensible sur la partie haute de son trajet (fin de trajectoire).

donc on peut aussi avoir l'indicateur le plus important près de la cible et non au pas de tir dans certains cas...

en résumé l'inverse de ce que dit la théorie avec des hypothèses simplifiées...

ou alors on calcule pour chaque compartiment en fonction de la réalité du terrain et alors là la théorie est en accord avec le terrain...

Donc il faut mettre des indicateurs aux bons endroits (girouettes par exemple), faire les calculs pour la ou les conditions les plus observables et tirer à cette condition ou ces conditions.
Tout ça c'est une usine à gaz...
Imaginez, cinq indicateurs => 5 forces de vent avec des directions différentes, cela revient un cinq forces ou zones de vent à gérer  

Sans compter que ça m'étonnerait que les barbus attendent que tu aies posé tes fanions avant de réagir de leur côté...  

pour l'instant on parle de tir et de réglage...

en bench il ne viendrait à l'idée de personne de tirer sans girouettes...

alfred55 a écrit:Donc il faut mettre des indicateurs aux bons endroits (girouettes par exemple), faire les calculs pour la ou les conditions les plus observables et tirer à cette condition ou ces conditions.
Tout ça c'est une usine à gaz...
Imaginez, cinq indicateurs => 5 forces de vent avec des directions différentes, cela revient un cinq forces ou zones de vent à gérer  

c'est pour ça que le plus simple c'est de tirer, de régler en conséquence .....
( bien sur qu"il faut au moins un zéro a 200 m et connaitre un peu la courbe balistique )
ça permet de ne pas se pendre la tête avec des logiciels incompréhensibles !!

et ca a l'air de marcher

le plus simple dans ce cas c'est le tir au caillou

karabiner a écrit:le plus simple dans ce cas c'est le tir au caillou

bien sûr, mais alors quid du graal du tireur longue distance: la première balle dans le mille....

pour être au but du premier coup ,seul le tireur qui aura une excellente expérience sur la lecture du vent pourra le réalisé , aucun logiciel ne sera en mesure d'estimer la valeur du vent aux différente distance sur le trajet de la balle , il pourra éventuellement vous faire les correction mais si vous etes capable de lire le vent vous sera aussi capable d'en faire la correction sans votre logiciel qui ne vous servira plus a rien , c'est mon point de vu biensur

le plus gros travail a faire est d'observer et d'apprendre la nature , la cible n'etant que 10 % de ce que vous devais voir les 90% restant etant le relief ,le ciel ,......

stechermaniac a écrit:

karabiner a écrit:le plus simple dans ce cas c'est le tir au caillou

bien sûr, mais alors quid du graal du tireur longue distance: la première balle dans le mille....

c'est sûr!
mais si tu arrives on va dire que c'était un coup de chance:D 

karabiner a écrit:le plus simple dans ce cas c'est le tir au caillou

c'est vrai mais lorsque la butte de tir est gorgée d'eau  

il ont des chapeaux ronds  vive la Bretagne, ils ont des chapeaux ronds vive les Bretons.  

P.L  

je croyais qu'en Bretagne l'eau c'était réservé à un usage externe (se laver)...

elle a pas de bol la butte de tir...