CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
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CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
- CREEDMOOR et le début des Matches internationaux - Suite - Le site du stand de Creedmoor et sa génèse -
Le site de ce célèbre stand fut acheté au Central Railroad ( chemin de fer) par l'American National Rifle Association en 1872 et nommé d'après les Creeds
propriétaires initiaux de ce qui était devenu une ferme désaffectée. Initialement appelée Creed's Farm le nom fut changé en Creedmoor car il rappelait à un membre du comité de construction du stand les moors ( landes) de l'Angleterre du sud.
CREEDMOOR situe sur la côte nord de Long Island, une île qui se trouve au sud de la côte du Connecticut à l'embouchure de l'Hudson et dépend de l'état de New York.( Actuellement dans Queens et donc intégré dans la ville de New York).
La construction fut aidée par la compagnie de chemin de fer, qui construisit les buttes de tir avec des matériaux d'excavations venus d'ailleurs. Les sapeurs de l'armée furent responsables du dégagement du site. Après des problèmes posés par le temps, le stand ouvrit finalement le 25 avril 1873, mais ne fut pas prêt pour une vraie rencontre avant le 21 juin.
En 1877, il avait atteint sa maturation et un contemporain le décrit ainsi: " C'est un champ uni d'herbe, à environ une heure de trajet de New York par chemin de fer généralement lent sur une seule voie. Le visiteur de la ville a une jolie promenade sur la rivière presque jusqu'à Blackwell Island Puis il prend une voiture à vapeur à Hunter's point, et passant devant beaucoup de fermes hollandaises, de granges rouges du Connecticut et des allées de caroubiers, des vallons de vergers de pommiers, plonge finalement dans une profonde gorge, le chef siffle " lâchez les freins" Puis par gravité le train glisse dans le reste de la gorge vers un monde plus vert et plus frais. Des villas et des clochers, des caroubiers et des panoramas augmentent et s'étendent. Au Nord de la voie ferrée, une élégante collection de drapeaux tentes et objets confus apparaît....
" L'endroit du Match était suffisamment beau - Un champ plat d'herbes naturellement bleuâtres, au pied d'une falaise de craie couverte de bois.
Le stand est long de 1000 yards (914 m) et divisé de telle sorte que sur la gauche il y a un petit stand pour les débutants ( riche idée !!!), un tir sur plan d'eau, et un stand où un cerf courant tente les balles des amateurs. Sur la droite il y a une prairie splendide, plate comme un sol de grange, avec rien pour interrompre la perspective, exceptés trois arbres splendides sur la gauche du stand, rescapés de la destruction de la forêt autrefois touffue".
Le correspondant poursuit en parlant des cibles de grande qualité en fer, importées d'Angleterre où le fer était supérieur en qualité, et la rangée de drapeaux qui étaient situés sur le côté droit dustand tous les 100 pieds ( 30,5 m) Il parle en particulier de la chaleur oppressante et du manque d'ombre et d'air pour le visiteur, bien que les tentes des compétiteurs assurassent leur confort. Il y avait 20 cibles Longue distance, construites aux dimensions de Wimbledon.
Ce fut le site du premier Match International de 1874. La pression pour organiser ce type de Match trouve son origine dans les Matches Elcho entre l'Angleterre, l'Écosse, et l'Irlande à Wimbledon ( sur les terrains communaux )
Le concept d'équipes nationales tirant à 800, 900 et 1000 yards exerça une forte emprise sur l'imagination des carabiniers de partout
Le premier meeting fut caractérisé par l'utilisation de Carabines Rigby à Chargement bouche chez les Irlandais, et des Remington et Sharps à chargement culasse chez les américains. Bien que les américains fussent relativement inexpérimentés et en aucun cas sûrs de remporter la victoire finale entre les équipes de six, ils gagnèrent avec 934 points contre 931 L'Irlandais J.K. Millner démarra le 900 yards avec une mouche .... sur une mauvaise cible, ce qui couta la victoire à son pays.
De tous les Grands Stands de "TLD" de cette époque dorée Creedmoor est le seul dont le site n'existe plus sur la carte ( Wimbledon est toujours en l'état de terrain communal à ma connaissance, Bisley se porte à merveille et demeure la " Mecque" du tir Dollymount est toujours une île battue par les vents Mais Creedmoor est devenue une zone urbaine de la banlieue de NYC et à l'emplacement du stand se trouve un Hôpital psychiatrique (!)
Le site de ce célèbre stand fut acheté au Central Railroad ( chemin de fer) par l'American National Rifle Association en 1872 et nommé d'après les Creeds
propriétaires initiaux de ce qui était devenu une ferme désaffectée. Initialement appelée Creed's Farm le nom fut changé en Creedmoor car il rappelait à un membre du comité de construction du stand les moors ( landes) de l'Angleterre du sud.
CREEDMOOR situe sur la côte nord de Long Island, une île qui se trouve au sud de la côte du Connecticut à l'embouchure de l'Hudson et dépend de l'état de New York.( Actuellement dans Queens et donc intégré dans la ville de New York).
La construction fut aidée par la compagnie de chemin de fer, qui construisit les buttes de tir avec des matériaux d'excavations venus d'ailleurs. Les sapeurs de l'armée furent responsables du dégagement du site. Après des problèmes posés par le temps, le stand ouvrit finalement le 25 avril 1873, mais ne fut pas prêt pour une vraie rencontre avant le 21 juin.
En 1877, il avait atteint sa maturation et un contemporain le décrit ainsi: " C'est un champ uni d'herbe, à environ une heure de trajet de New York par chemin de fer généralement lent sur une seule voie. Le visiteur de la ville a une jolie promenade sur la rivière presque jusqu'à Blackwell Island Puis il prend une voiture à vapeur à Hunter's point, et passant devant beaucoup de fermes hollandaises, de granges rouges du Connecticut et des allées de caroubiers, des vallons de vergers de pommiers, plonge finalement dans une profonde gorge, le chef siffle " lâchez les freins" Puis par gravité le train glisse dans le reste de la gorge vers un monde plus vert et plus frais. Des villas et des clochers, des caroubiers et des panoramas augmentent et s'étendent. Au Nord de la voie ferrée, une élégante collection de drapeaux tentes et objets confus apparaît....
" L'endroit du Match était suffisamment beau - Un champ plat d'herbes naturellement bleuâtres, au pied d'une falaise de craie couverte de bois.
Le stand est long de 1000 yards (914 m) et divisé de telle sorte que sur la gauche il y a un petit stand pour les débutants ( riche idée !!!), un tir sur plan d'eau, et un stand où un cerf courant tente les balles des amateurs. Sur la droite il y a une prairie splendide, plate comme un sol de grange, avec rien pour interrompre la perspective, exceptés trois arbres splendides sur la gauche du stand, rescapés de la destruction de la forêt autrefois touffue".
Le correspondant poursuit en parlant des cibles de grande qualité en fer, importées d'Angleterre où le fer était supérieur en qualité, et la rangée de drapeaux qui étaient situés sur le côté droit dustand tous les 100 pieds ( 30,5 m) Il parle en particulier de la chaleur oppressante et du manque d'ombre et d'air pour le visiteur, bien que les tentes des compétiteurs assurassent leur confort. Il y avait 20 cibles Longue distance, construites aux dimensions de Wimbledon.
Ce fut le site du premier Match International de 1874. La pression pour organiser ce type de Match trouve son origine dans les Matches Elcho entre l'Angleterre, l'Écosse, et l'Irlande à Wimbledon ( sur les terrains communaux )
Le concept d'équipes nationales tirant à 800, 900 et 1000 yards exerça une forte emprise sur l'imagination des carabiniers de partout
Le premier meeting fut caractérisé par l'utilisation de Carabines Rigby à Chargement bouche chez les Irlandais, et des Remington et Sharps à chargement culasse chez les américains. Bien que les américains fussent relativement inexpérimentés et en aucun cas sûrs de remporter la victoire finale entre les équipes de six, ils gagnèrent avec 934 points contre 931 L'Irlandais J.K. Millner démarra le 900 yards avec une mouche .... sur une mauvaise cible, ce qui couta la victoire à son pays.
De tous les Grands Stands de "TLD" de cette époque dorée Creedmoor est le seul dont le site n'existe plus sur la carte ( Wimbledon est toujours en l'état de terrain communal à ma connaissance, Bisley se porte à merveille et demeure la " Mecque" du tir Dollymount est toujours une île battue par les vents Mais Creedmoor est devenue une zone urbaine de la banlieue de NYC et à l'emplacement du stand se trouve un Hôpital psychiatrique (!)
sirhenryhalford- Fidèle
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Barry- Modérateur
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sirhenryhalford- Fidèle
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sirhenryhalford- Fidèle
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
- LES CARABINES REMINGTON DU SYSTÈME ROLLING BLOCK -
Durant la guerre de sécession, l'ingénieur Léonard Geiger, travailla à la mise au point d'une cartouche à percussion annulaire conçue pour être tirée dans une carabine se chargeant par la culasse destinée à l'armée U.S.
Son premier objectif était de développer une culasse et un mécanisme de grande simplicité, facilitant le passage à une production industrielle de masse.
Cette recherche aboutit à la fabrication par Remington de son célèbre modèle " Split Breech" ancêtre directe du modèle Rolling Block et breveté par Geiger en janvier 1863. En réalité Remington n'acquit les droits du brevet de Geiger qu'à l'automne 1865.
L'entreprise Remington chargea ensuite l'un de ses meilleurs ingénieurs, Joseph Rider, installé à Newark New jersey, d'apporter quelques modifications au modèle de Geiger. Les dessins du brevet de Rider de décembre 1863 étaient similaires à ceux de du brevet de Geiger de janvier 1863...
Fasciné par ce système de culasse, Rider ne cessa de la retravaillé et de l'améliorer jusqu'à l'obtention d'un résultat aussi proche qu possible de la perfection vers la fin des années 1865.
EN 1874, c'est au tour de Lewis Hepburn de mettre au point un prototype pour le tir à Longue Distance pour les Matches à Creedmoor à partir du système Rolling Block
Ce modèle qui lors de sa commercialisation en 1875, portera le nom de "Remington Dreedmoor"
A SUIVRE ..... LA DESCRIPTION DU MÉCANISME
Durant la guerre de sécession, l'ingénieur Léonard Geiger, travailla à la mise au point d'une cartouche à percussion annulaire conçue pour être tirée dans une carabine se chargeant par la culasse destinée à l'armée U.S.
Son premier objectif était de développer une culasse et un mécanisme de grande simplicité, facilitant le passage à une production industrielle de masse.
Cette recherche aboutit à la fabrication par Remington de son célèbre modèle " Split Breech" ancêtre directe du modèle Rolling Block et breveté par Geiger en janvier 1863. En réalité Remington n'acquit les droits du brevet de Geiger qu'à l'automne 1865.
L'entreprise Remington chargea ensuite l'un de ses meilleurs ingénieurs, Joseph Rider, installé à Newark New jersey, d'apporter quelques modifications au modèle de Geiger. Les dessins du brevet de Rider de décembre 1863 étaient similaires à ceux de du brevet de Geiger de janvier 1863...
Fasciné par ce système de culasse, Rider ne cessa de la retravaillé et de l'améliorer jusqu'à l'obtention d'un résultat aussi proche qu possible de la perfection vers la fin des années 1865.
EN 1874, c'est au tour de Lewis Hepburn de mettre au point un prototype pour le tir à Longue Distance pour les Matches à Creedmoor à partir du système Rolling Block
Ce modèle qui lors de sa commercialisation en 1875, portera le nom de "Remington Dreedmoor"
A SUIVRE ..... LA DESCRIPTION DU MÉCANISME
sirhenryhalford- Fidèle
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
J'adore ce genre d'histoire!
Merci
Merci
MrBoogie- Expert
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Je vous remercie aussi de votre remarque !
Rendez-vous bientôt pour la suite
Rendez-vous bientôt pour la suite
sirhenryhalford- Fidèle
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Un bien joli feuilleton dont on attend impatiemment les épisodes à suivre
Barry- Modérateur
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
J'ais encore tiré avec mon rolling block ce w-e, je trouve ce mécanisme très agréable en tir couché, la main droite ne quitte pas la crosse et je fait toutes les manip de la main gauche
loute05- Débutant
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Sans parler du 45/70, très facile à recharger et à manipuler avec des pattes d'ours
loute05- Débutant
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
- LES CARABINES REMINGTON du système ROLLING BLOCK - SUITE
Description du mécanisme :
( Empruntée à la description de Didier Bianchi dans un N° de "Cibles"du siècle dernier ....)
"Le mécanisme des systèmes " Rolling Block" est avant tout un modèle de simplicité et de robustesse fruit du travail des ses inventeurs successifs qui se sont penchés sur ce système.
A l'intérieur du boitier en acier massif, le nombre de pièces mécaniques est très réduit. Nous constatons tout de suite qu'elles accomplissent que des déplacements très limités, réduisant au maximum le risque de dysfonctionnement.
La mise en oeuvre de l'arme est particulièrement facile. Le chien dont la tête est quadrillée, est amené manuellement vers l'arrière, jusqu'au cran de l'armé.
Au cours de ce mouvement, il pivote autour de son énorme axe traversant le boitier de gauche à droite.
Cette opération, une fois accomplie, le grand ressort du chien se trouve mis en tension.
La culasse proprement dite ou " Block", placée à l'avant du chien, à l'intérieur du boitier, est à son tour amenée vers l'arrière. Elle possède une sorte d'ergot quadrillé facilitant cette opération. Il est déporté sur la droite afin de ne pas gêner la prise de visée.
Tout comme le chien le "Block" pivote autour de son propre axe du même diamètre que celui du chien et situé en avant et un peu plus en haut de celui-ci.
Lors de ce mouvement d'ouverture, l'extracteur ( rectiligne et coulissant sur cette pièce) est tiré vers l'arrière, dégageant du même coup l'étui qui se trouverait dans la chambre.
A l'intérieur du "Block", le percuteur est monté sur ressort et immobilisé par une vis formant butée, la chambre est totalement exposée, une nouvelle cartouche peut y être introduite. Le Block est alors repoussé vers l'avant, obturant la chambre.
En pressant la queue de détente, le tireur libère le chien (ou plutôt le marteau) qui sous l'effet de la détente de son ressort, vient s'abattre vers l'avant frappant le percuteur, tout en bloquant la culasse.
C'est justement cet effet de coin du marteau qui fait tout la qualité du système Rolling Block. Une fois qu'il s'est appuyé sur la culasse, il assure un parfait verrouillage, quelque soit la puissance de la munition employée.
En cas de surpression excessive, il est probable que la chambre solidaire du canon et de la carcasse dans laquelle celui-ci est vissé seraient détruits ou endommagés avant que la culasse soit repoussée vers l'arrière, le chien interdisant tout mouvement dans de sens.
La forte lame d'acier dans laquelle est ménagée le pontet, est reliée au boitier par deux vis le traversant de gauche à droite.
Sur sa face interne, elle reçoit la queue de détente et la gâchette, chacune disposant de son propre ressort à lame. Elles sont maintenues en place par de simples axes sans tête faciles à extraire, bien que cela soit rarement utile.
Le remontage du mécanisme est d'une grande simplicité. Seul point sensible: il faut prendre garde à bien faire passer le ressort du chien sous l'entretoise du boitier. A défaut si vous forcer trop c'est la rupture garantie! "
A SUIVRE .......
Description du mécanisme :
( Empruntée à la description de Didier Bianchi dans un N° de "Cibles"du siècle dernier ....)
"Le mécanisme des systèmes " Rolling Block" est avant tout un modèle de simplicité et de robustesse fruit du travail des ses inventeurs successifs qui se sont penchés sur ce système.
A l'intérieur du boitier en acier massif, le nombre de pièces mécaniques est très réduit. Nous constatons tout de suite qu'elles accomplissent que des déplacements très limités, réduisant au maximum le risque de dysfonctionnement.
La mise en oeuvre de l'arme est particulièrement facile. Le chien dont la tête est quadrillée, est amené manuellement vers l'arrière, jusqu'au cran de l'armé.
Au cours de ce mouvement, il pivote autour de son énorme axe traversant le boitier de gauche à droite.
Cette opération, une fois accomplie, le grand ressort du chien se trouve mis en tension.
La culasse proprement dite ou " Block", placée à l'avant du chien, à l'intérieur du boitier, est à son tour amenée vers l'arrière. Elle possède une sorte d'ergot quadrillé facilitant cette opération. Il est déporté sur la droite afin de ne pas gêner la prise de visée.
Tout comme le chien le "Block" pivote autour de son propre axe du même diamètre que celui du chien et situé en avant et un peu plus en haut de celui-ci.
Lors de ce mouvement d'ouverture, l'extracteur ( rectiligne et coulissant sur cette pièce) est tiré vers l'arrière, dégageant du même coup l'étui qui se trouverait dans la chambre.
A l'intérieur du "Block", le percuteur est monté sur ressort et immobilisé par une vis formant butée, la chambre est totalement exposée, une nouvelle cartouche peut y être introduite. Le Block est alors repoussé vers l'avant, obturant la chambre.
En pressant la queue de détente, le tireur libère le chien (ou plutôt le marteau) qui sous l'effet de la détente de son ressort, vient s'abattre vers l'avant frappant le percuteur, tout en bloquant la culasse.
C'est justement cet effet de coin du marteau qui fait tout la qualité du système Rolling Block. Une fois qu'il s'est appuyé sur la culasse, il assure un parfait verrouillage, quelque soit la puissance de la munition employée.
En cas de surpression excessive, il est probable que la chambre solidaire du canon et de la carcasse dans laquelle celui-ci est vissé seraient détruits ou endommagés avant que la culasse soit repoussée vers l'arrière, le chien interdisant tout mouvement dans de sens.
La forte lame d'acier dans laquelle est ménagée le pontet, est reliée au boitier par deux vis le traversant de gauche à droite.
Sur sa face interne, elle reçoit la queue de détente et la gâchette, chacune disposant de son propre ressort à lame. Elles sont maintenues en place par de simples axes sans tête faciles à extraire, bien que cela soit rarement utile.
Le remontage du mécanisme est d'une grande simplicité. Seul point sensible: il faut prendre garde à bien faire passer le ressort du chien sous l'entretoise du boitier. A défaut si vous forcer trop c'est la rupture garantie! "
A SUIVRE .......
sirhenryhalford- Fidèle
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Date d'inscription : 26/04/2015
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Vous pouvez aussi trouver un complément d'information sur les mécanismes des Remington Split breech et Rolling Block dans l'excellent livre de Pierre Lorain ( avec la collaboration de Jean Boudriot) : " Les armes américaines de la défense nationale" 1870-1871 édité en 1970 !!
Pages 34 à 43
Pages 34 à 43
sirhenryhalford- Fidèle
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Localisation : Rhône Alpes
Date d'inscription : 26/04/2015
CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Après Creedmoor, je pense continuer avec l'histoire des grands Matches Internationaux :
- L' Elcho Shield match le plus ancien à partir de 1865 puis
- Le Palma match 1er tiré en 1876 à Creedmoor
- L' Elcho Shield match le plus ancien à partir de 1865 puis
- Le Palma match 1er tiré en 1876 à Creedmoor
sirhenryhalford- Fidèle
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Quelle érudition.... J'adore.
Merci.
Merci.
manath34- Agueri
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Date d'inscription : 10/02/2018
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Je découvre le sujet et là, effectivement, le propos est d’un niveau de haute qualité.manath34 a écrit:Quelle érudition.... J'adore.
Merci.
Mais apparemment pas de suite depuis 2016.
SVP faites nous partager vos connaissances.
Serge13012- Fidèle
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Date d'inscription : 07/04/2016
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Bonjour à tous et merci de vos messages !!! c'est super de se sentir aimé
Je vous prépare une suite Je viens d'essayer une Winchester 1885 d'époque Hi Wall de tir Mid range qui m'a enchanté avec une précision remarquable dés le début à 200m elle tient le 10 sans soucis
A bientôt donc et merci !!
Je vous prépare une suite Je viens d'essayer une Winchester 1885 d'époque Hi Wall de tir Mid range qui m'a enchanté avec une précision remarquable dés le début à 200m elle tient le 10 sans soucis
A bientôt donc et merci !!
sirhenryhalford- Fidèle
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Date d'inscription : 26/04/2015
sylvain- Fidèle
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Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Très belle carabine sur la base, semble-t-il, d'une culasse de Remington Rolling-Block suédois joliment gravée avec un Tang Peep sight de Lyman et une mise en bois qui évoque plus l'utilisation pour la chasse.
sirhenryhalford- Fidèle
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Date d'inscription : 26/04/2015
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
quel plaisir de vous lire,sirhenryhalford.
jeromelag- Débutant
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Date d'inscription : 10/11/2022
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Bonjour Sir,
avez vous des détails sur le Palma Match, distance, taille des cibles etc...
Merci.
avez vous des détails sur le Palma Match, distance, taille des cibles etc...
Merci.
VTR- Fidèle
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Date d'inscription : 16/08/2021
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Merci de vos commentaires !
sirhenryhalford- Fidèle
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Date d'inscription : 26/04/2015
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Et sinon, au sujet du match Palma ???
VTR- Fidèle
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Date d'inscription : 16/08/2021
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
OK je vous prépare ça pour bientôt j'ai des documents !!
sirhenryhalford- Fidèle
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Date d'inscription : 26/04/2015
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
Merci c'est sympa !!!
VTR- Fidèle
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Date d'inscription : 16/08/2021
Re: CREEDMOOR et le début des Matches internationaux Suite
LES MATCHS INTERNATIONAUX en Grande - Bretagne :
Le PALMA MATCH:
Je reprends le texte écrit pa B. Lequertier dans le buletin de 1995 des Arquebusiers De France.
" Le 9 novembre 1875, le bureau de la N.R.A. (USA) réuni en assemblée décide la création d'un grand match international pour commémorer le ce,tenaire de la création de l'indépendance de Etats-Unis en 1776.
La résolution N°1 fut de lancer une invitation aux tireurs de toutes nations pour le premier match qui aurait lieu durant l'été ou l'automne 1876 dans les conditions suivantes:
Ouvert aux équipes de huit tireurs de chaque nation aux distances de 800, 900, et 1000 yards, arme libre selon le règlement de la NRA.
La compétition appelée Championnat du Monde devant se dérouler sur deux jours, 15 balles par distance par jour, soient 90 coups en tout par tireur.
Le prix serait un trophée présenté par les citoyens des USA mais dont le dessin n'avait pas encore été déterminé.
Ce trophée appelé d'abord " American Centiennal Trophy" et aussi international ou Long Range Trophy fut officiellement dénommé "American Centenial trophy Palma" en 1878 puis simplement Palma Trophy depuis.
Le mot Palma, nom latin signifiant "importance", valeur, victoire, était écrit sur une barre située sous l'aigle au sommet du trophée.
Le cout de ce trophée fut de 1500$ de l'époque et payé grâce à une souscription publique.
En fait, ce match commémoratif avait en arrière pensée de la part de ses promoteurs de battre les équipes de l'Empire Britannique!
Le premier match fut donc tiré en 1876 à Creedmoor, Long Island, USA selon les plans et remporté par l'équipe des USA avec 3126 points sur 3600 possibles, suivie par l'Irlande 3104, l'Ecosse 3063, etc.
Ce grand match fut ensuite tiré en 1877 mais personne ne répondit à l'invitation en 1878 et resta dans l'oubli pendant plus de 20 ans.
En 1901, toutefois, l'intérêt pour la compétition à longue distance ayant progressé, un nouveau match eut lieu avec seulement le Canada pour invité.
Les règles avaient changé, les armes employées devant être le modèle réglementaire de chaque nation concernée. Le match tiré à Sea Girt, New Jersey, USA fut remporté par l'équipe canadienne.
En 1903 le match tiré à Bisley, Angleterre, vit la participation de la France pour la première fois.
Hélas, le manque d'entrainement à longue distance et bien d'autres infériorités firent que notre pays occupa la dernière place.
Voici d'ailleurs quelques extraits d'une lettre écrite par M. A. Violet, membre de l'équipe de France:
Médiocre organisation, les traducteurs n'ayant pas été capables de se mettre d'accord les uns avec les autres au sujet des règlements, organisation, etc.
"Manque de bon équipement, nos armes (Lebel 1886) n'étant pas en mesure de toucher un "Bull" de 1m de diamètre à 1000yards, non à cause de la qualité de l'arme, mais par le manque d'appareil d'appareil de visée adaptés à la compétition. Tandis que les autres compétiteurs pouvaient viser le centre de la cible, nous étions obligés de contre-viser en dehors de celle-ci ( NDT: Les anglais utilisaient le curseur de la hausse monté à l'envers et gradué pour viser en fonction de la dérive de vent nécessaire, les français auraient pu en faire autant sur la hausse de leurs Lebel).
La question est donc de savoir pourquoi dans un match de cette importance, aucun officier français ne s'est préoccupé de savoir ce que les autres nations employaient comme arme et avec quels ajustements possibles sur leurs hausses ou guidons.
La France n'a participé officiellement à aucun match depuis cette date."
Le PALMA MATCH:
Je reprends le texte écrit pa B. Lequertier dans le buletin de 1995 des Arquebusiers De France.
" Le 9 novembre 1875, le bureau de la N.R.A. (USA) réuni en assemblée décide la création d'un grand match international pour commémorer le ce,tenaire de la création de l'indépendance de Etats-Unis en 1776.
La résolution N°1 fut de lancer une invitation aux tireurs de toutes nations pour le premier match qui aurait lieu durant l'été ou l'automne 1876 dans les conditions suivantes:
Ouvert aux équipes de huit tireurs de chaque nation aux distances de 800, 900, et 1000 yards, arme libre selon le règlement de la NRA.
La compétition appelée Championnat du Monde devant se dérouler sur deux jours, 15 balles par distance par jour, soient 90 coups en tout par tireur.
Le prix serait un trophée présenté par les citoyens des USA mais dont le dessin n'avait pas encore été déterminé.
Ce trophée appelé d'abord " American Centiennal Trophy" et aussi international ou Long Range Trophy fut officiellement dénommé "American Centenial trophy Palma" en 1878 puis simplement Palma Trophy depuis.
Le mot Palma, nom latin signifiant "importance", valeur, victoire, était écrit sur une barre située sous l'aigle au sommet du trophée.
Le cout de ce trophée fut de 1500$ de l'époque et payé grâce à une souscription publique.
En fait, ce match commémoratif avait en arrière pensée de la part de ses promoteurs de battre les équipes de l'Empire Britannique!
Le premier match fut donc tiré en 1876 à Creedmoor, Long Island, USA selon les plans et remporté par l'équipe des USA avec 3126 points sur 3600 possibles, suivie par l'Irlande 3104, l'Ecosse 3063, etc.
Ce grand match fut ensuite tiré en 1877 mais personne ne répondit à l'invitation en 1878 et resta dans l'oubli pendant plus de 20 ans.
En 1901, toutefois, l'intérêt pour la compétition à longue distance ayant progressé, un nouveau match eut lieu avec seulement le Canada pour invité.
Les règles avaient changé, les armes employées devant être le modèle réglementaire de chaque nation concernée. Le match tiré à Sea Girt, New Jersey, USA fut remporté par l'équipe canadienne.
En 1903 le match tiré à Bisley, Angleterre, vit la participation de la France pour la première fois.
Hélas, le manque d'entrainement à longue distance et bien d'autres infériorités firent que notre pays occupa la dernière place.
Voici d'ailleurs quelques extraits d'une lettre écrite par M. A. Violet, membre de l'équipe de France:
Médiocre organisation, les traducteurs n'ayant pas été capables de se mettre d'accord les uns avec les autres au sujet des règlements, organisation, etc.
"Manque de bon équipement, nos armes (Lebel 1886) n'étant pas en mesure de toucher un "Bull" de 1m de diamètre à 1000yards, non à cause de la qualité de l'arme, mais par le manque d'appareil d'appareil de visée adaptés à la compétition. Tandis que les autres compétiteurs pouvaient viser le centre de la cible, nous étions obligés de contre-viser en dehors de celle-ci ( NDT: Les anglais utilisaient le curseur de la hausse monté à l'envers et gradué pour viser en fonction de la dérive de vent nécessaire, les français auraient pu en faire autant sur la hausse de leurs Lebel).
La question est donc de savoir pourquoi dans un match de cette importance, aucun officier français ne s'est préoccupé de savoir ce que les autres nations employaient comme arme et avec quels ajustements possibles sur leurs hausses ou guidons.
La France n'a participé officiellement à aucun match depuis cette date."
sirhenryhalford- Fidèle
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